Quand la gastro s’invite à l’auto-école
Sophie du blog WWM a pris mon blog le temps d’un article. Un article où il était bien sur question d’auto école, forcément puisque c’est là où je travaille. Vous pouvez d’ailleurs le retrouver ici.
Cette anecdote m’a rappelé une histoire qui est arrivé à un collègue en 2012. A cette époque là je ne travaillais pas car j’étais en arrêt maladie pour ma grossesse. Chéri, qui travaille dans la même entreprise m’a raconté cette histoire le jour même où cela s’est passé.
Et c’est tout simplement hallucinant, je ne sais pas comment j’aurai réagi à sa place.
Mon collègue Laurent travaille dans un bureau extérieur dans une petite auto école d’un village voisin. Il part pour sa leçon de conduite avec son élève, une jeune fille d’environ 18 ans. C’était l’hiver (détail important pour la suite), et l’hiver tout un tas de maladie traine. C’est d’ailleurs ma hantise à cette période là. Certains éternuent, se mouchent dans leurs doigts et ensuite touchent le volant, le levier de vitesse. Beurk !
Bref, revenons à nos moutons.
Cette jeune fille bien sous tout rapport était malade mais ne l’avait pas dit à son moniteur. Dans un cas comme ça, il est possible d’annuler la leçon, pas de problème, et on ne facture pas la leçon non effectuée. Et bien non, elle a préféré venir conduire tout en ayant une Gastro-entérite. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner.
La pauvre s’est faite dessus. Oui oui ! Vous avez bien lu.
C’est l’odeur qui a interpellé le moniteur qui était très gêné… Il lui a Demandé pourquoi elle n’avait rien dit, elle a répondu qu’elle n’a pas osé. Elle a préféré se lâcher dans la voiture plutôt que de demander s’ils pouvaient s’arrêter.
Ils ont du venir à l’auto-école. Mon collègue a du nettoyer la voiture…
Je n’aurais pas aimé que ça m’arrive, j’aurai été énormément gênée.
C’est quand même pas compliqué de dire « s'il vous plait, est ce qu’on peut s’arrêter, j’ai mal au ventre, je suis malade… ».
Parfois, les gens sont vraiment bizarres.
Mon chéri a eu cette élève plus tard et ne lui en n’a pas du tout parlé, vous pensez bien…